Hygiène et propreté dans l’hôtellerie et la restauration

Les effets du changement climatique se font déjà ressentir et ils constituent autant de défis que nous allons tous devoir relever dans un avenir beaucoup plus proche que l’on souhaiterait. Cependant, il reste de la place pour l’optimisme, car il s’agit d’un combat qui peut être gagné à condition de coordonner nos efforts. Les entreprises ont à ce titre un rôle important à jouer aussi bien en incitant leurs collaborateurs et leurs clients à s’engager, mais surtout parce qu’elles ont les moyens de peser fort par leurs décisions.

Même si l’on se contente d’une approche très pragmatique, force est de constater que lutter contre les raisons du changement climatique ne constitue pas un investissement à court terme. Il s’agit au contraire d’un investissement indispensable, car les bouleversements auxquels nous risquons d’être confrontés si l’on ne fait rien vont entrainer des problèmes d’approvisionnement en ressources qui vont avoir à leur tour un effet négatif sur nos sociétés en général. En réorientant son modèle vers un fonctionnement plus respectueux de l’environnement, l’entreprise réalise un virage stratégique qui peut lui assurer la croissance dans les temps troubles.

L’une des premières pistes c’est le circuit court à chaque fois que cela est envisageable. Réapprendre à produire et à s’approvisionner localement protège l’entreprise des perturbations de la chaine d’approvisionnement tout en diminuant le coût des émissions de CO2 dues au transport.

Intégrer les objectifs de développement durable des Nations unies dans ses objectifs lui permet de pérenniser son orientation en faveur de la lutte contre le changement climatique. Il s’agit en réalité d’introduire le développement durable dans la culture d’entreprise afin que chaque décision aussi petite soit-elle, tende naturellement à aller vers cet objectif et chacun dans l’entreprise peut avoir un rôle à jouer. Qu’il s’agisse de sélectionner des matières premières et des produits plus durables que d’autres, d’évaluer les émissions de carbone des différents choix qui se présentent et d’en faire un critère stratégique, ou simplement d’encourager les gestes quotidiens simples pour économiser l’énergie.

L’entreprise peut également s’investir dans des projets externes, la plantation d’arbres par exemple ou encore le don à des organismes de lutte contre la précarité énergétique qui agissent en faveur de l’isolation thermique des logements des plus démunis.

Les pouvoirs publics sont également souvent les moteurs d’initiatives locales, comme c’est le cas par exemple sur le canton de Genève avec la loi sur l’action publique en vue d’un développement durable publiée en 2016.